En passant du public au privé, Béatrice Dessaints confie « ne pas avoir eu l’impression de changer de monde ». Près de dix ans de fonctions au sein de l’établissement public d’aménagement de la Défense, jusqu’à fin 2013, lui avaient fait vivre la mutation de la fabrication de morceaux de ville, dans le sens d’un rôle de plus en plus prépondérant attribué à l’urbanisme négocié et au planguide d’orientation plutôt qu’au plan-masse immuable. «  Dans ce contexte évolutif, la richesse du dialogue publicprivé, la capacité du privé à créer de la valeur et la compatibilité entre intérêt public et intérêt particulier ont pris une place croissante », témoigne-t-elle. Son franchissement de ce qui reste tout de même l’autre rive de la fabrique urbaine, Béatrice Dessaints l’a opéré auprès du groupe Vinci, en rejoignant l’alors toute jeune mission du Grand Paris du constructeur. Depuis cinq ans, elle poursuit ce chemin au sein (...)