Le 30 janvier, les magistrats de la Cour d'appel de Paris étaient invités à se pencher sur le plan de sauvegarde du groupe Bernard Tapie : énième rendez-vous judiciaire dans l’interminable bras de fer opposant l’homme d’affaires, patron du quotidien La Provence, au Consortium de réalisation (CDR détenu par l’Etat) au sujet du rachat d’Adidas par le Crédit Lyonnais au mitan des années 90.Au milieu de la cinquantaine de pièces du dossier transmises à la Cour, on trouvait trois offres de promoteurs intéressés par le rachat éventuel du siège du quotidien, situé avenue Salengro (15e). Le groupe GBT avait en effet mandaté un courtier - Colliers International - pour préparer la cession du site qui accueille à la fois les bureaux du journal, l’imprimerie et des locaux de stockage (22 901 m2 au total). Les trois propositions atteignent des montants particulièrement élevés pour une surface constructible de 70 900 m2. La plus basse émane de Nexity qui valorise l’immobilier de La Provence à 32,19 M€ HT. Cette offre émise par le promoteur, le 13 juillet 2017, a été écartée par GBT, car jugée "inférieure à la valeur du marché". Eiffage, pour sa part, se dit prêt à investir (...)
Marseille : le siège de La Provence dans la mire des promoteurs
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