Alertée l’an passé par l’Unesco sur la "pollution visuelle" des cônes de vue de la cathédrale de Chartres, un des premiers monuments inscrits en 1979, au patrimoine mondial de l’Humanité, la préfecture d’Eure-et-Loir a décidé d’engager une procédure de directive paysagère. L’objectif est, notamment, de protéger les vues sur la cathédrale dans un rayon de 360° et sur un rayon de 30 km. La multiplication des parcs éoliens et les constructions anarchiques de bâtiments industriels, de silos agricoles ou même d’équipements publics, comme l’hôpital, ou une usine de traitement des déchets, ont dénaturé la perspective de la cathédrale considérée comme une "pépite mondiale".
Des réunions de concertation vont être engagées jusqu’à l’été 2019 avec tous les porteurs de projets même si d’ores et déjà les implantations de parcs éoliens, une dizaine en cours, sont gelées. La Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) a été chargée d’élaborer cette directive, avec établissement d’une cartographie, examen de chaque bâtiment "litigieux" (avec une éventuelle (...)
Une directive paysagère en préparation à Chartres
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