Smoovengo présente Vélib'2

Stratégies urbaines
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Les journalistes sont venus nombreux à la présentation des futurs Vélib’ de la métropole parisienne le 10 mai. Pour la première fois, les dirigeants de Smoovengo, groupement en charge de l’exploitation des deux-roues en libre-service pour 15 ans, s’adressaient officiellement à la presse. Un avant-goût des nouveautés auxquelles doivent s’attendre les usagers.

Aux côtés des quatre têtes du consortium lauréat du dialogue compétitif (pour rappel, le marché jusqu’alors exploité par JC Decaux est arrivé à échéance en fin d’année 2016), Marie-Pierre de la Gontrie, présidente du syndicat mixte Autolib’ et Vélib’ Métropole, a d’abord dressé la liste des "plus" du nouveau service. Parmi lesquels : "une flotte composée à 30 % de vélos à assistance électrique, la possibilité de restituer le vélo dans une station pleine, le déploiement de stations éphémères" pour desservir des événements temporaires, "comme les festivals culturels". Puis quelques éléments sur "la transition douce", qui commencera en octobre 2017 par le remplacement d’une station sur deux. A partir du 1er janvier 2018, le service opéré par JC Decaux s’arrêtera et les stations Smoovengo seront activées progressivement, en même temps que le démontage des dernières anciennes stations (à la charge de JC Decaux). Par ailleurs, "les principes de la grille tarifaire" seront conservés, assure Marie-Pierre de la Gontrie, dont les 30 minutes gratuites, la formule à zéro euro pour les usagers ponctuels, les stations Bonus…
Quant aux tarifs, ils augmenteront, c’est une certitude, mais "très légèrement", assure le syndicat, qui votera les montants cet automne. Précisons que la publicité ne fait plus partie de l’équation du nouveau marché. Et compte tenu "de la tarification actuelle extrêmement basse", les parties prenantes n’ont aucun complexe à augmenter les prix. Plus de publicité donc, mais le naming de certaines stations n’est pas exclu, d’après la présidente du syndicat : "ce pourrait être BHV ou le Louvre, mais pas Nesquik ou Total !"

En matière de vélos en libre-service, Vélib’ est "le plus gros marché du monde, hors Chine", précise Sébastien Fraisse, dg d’Indigo. Il s’établit entre 600 M€ et 700 M€ sur 15 ans pour Smoovengo. (JS)

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Traits Urbains n°130/131 vient de paraître !

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